Que diriez-vous si un dieu s’intéressait à vos paris sportifs?
Les parieurs de la Grèce antique en avaient un : Hermès, fils de Zeus. Connu pour son caractère enjoué et espiègle, il aurait inventé les « osselets »; des dés faits d’os dont les valeurs étaiement gravées sur leurs faces. Selon les historiens, « Hermès était vénéré par les joueurs en sa qualité de dieu de la chance et de la richesse ».
Hermès était également l’un des douze dieux du mont Olympe, ce qui est tout à fait approprié puisque de nombreux Grecs de l’Antiquité priaient probablement Hermès en regardant les Jeux olympiques, surtout s’ils avaient de l’argent en jeu.
Pour les Grecs de l’Antiquité, riches ou pauvres, les Jeux olympiques représentaient le summum du sport, de la culture et du divertissement. Les historiens ont d’ailleurs trouvé dans les vestiges de la Grèce antique quelques-unes des premières traces de jeux d’argent, comme des œuvres d’art et des fragments de manuscrits illustrant des personnes jouant à divers sports olympiques anciens, notamment les courses de chevaux, les courses à pied, la lutte et la boxe.
Deux mille sept cents ans plus tard, nous constatons que les champs d’intérêt du genre humain n’ont pas tellement changé. Les Jeux olympiques sont toujours l’une des grandes traditions de la culture générale et les gens aiment toujours parier sur les résultats des différentes épreuves.
La seule différence notable est peut-être que lorsque nous parions sur le sport, nous savons maintenant que la victoire et la défaite sont des fonctions de probabilités mathématiques et non les caprices d’une divinité aux pieds ailés.
Les paris sportifs à travers les âges
Alors que l’âge d’or grec cède la place à l’Empire romain, les paris restent un pilier du sport et du divertissement, chacun, du simple citoyen à l’empereur, pariant sur l’issue de compétitions sportives.
Certaines lois sont adoptées pour réglementer comment et quand les paris peuvent avoir lieu. Par exemple, la Lex Titia et la Lex Publica, qui exigent que les paris sportifs ne soient autorisés que pour les épreuves où les concurrents faisaient preuve de force, telles que la lutte et la course, ainsi que les combats de gladiateurs et les courses de chars.
Au Moyen-Âge, les paris sportifs n’ont plus la cote auprès des autorités dirigeantes et religieuses d’Europe, mais ils reviennent en force à la Renaissance. Les rois d’Angleterre Jacques Ier et Charles Ier, tous les deux amateurs d’événements équestres, œuvrent à la réviviscence des courses de chevaux et font de la ville anglaise de Newmarket le berceau des courses modernes de pur-sang dans la première moitié du xviie siècle.
L’un des paris les plus remarquables de l’époque est une célèbre « course de calèches » (présidée par des avocats) entre deux comtes influents qui parient 1 000 guinées (soit près d’un demi-million de dollars canadiens d’aujourd’hui) sur la capacité d’une calèche tirée par quatre chevaux à parcourir un trajet de 19 milles anglais en moins d’une heure. Le pari fut tenu, avec plus de six minutes d’avance.
De telles sommes démontrent bien la popularité des paris sportifs et, donc, la nécessité de lois et de règlements (y compris des preneurs de paris compétents capables de calculer équitablement les cotes des courses) afin de garantir l’impartialité et la civilité.
Lorsque les Jeux olympiques modernes débutent en 1896, les paris sportifs organisés ont déjà fait leur apparition avec la loi britannique sur les jeux d’argent de 1845, définissant les conditions, le moment et le lieu des paris sportifs légaux, qui doivent être organisés par des preneurs de paris agréés.
Depuis le retour des Jeux, les amateurs placent des mises sportives pour améliorer leur expérience en tant que spectateurs. En effet, ces paris demeurent un élément clé de l’expérience du public aux Olympiques. Les parieurs le font simplement de manière plus moderne et plus pratique, en utilisant par exemple des applications mobiles ou en plaçant une mise en magasin. En outre, les joueurs ont accès à des ressources qui expliquent le fonctionnement des mises et fournissent des explications claires et simples sur les cotes et les paiements.
Votre stratégie de mise pour les Jeux olympiques
Qu’il s’agisse d’une mise sur une ancienne épreuve olympique comme le sprint ou le marathon, ou sur une épreuve plus récente comme le skateboard ou l’escalade, les parieurs responsables commencent par faire leurs devoirs.
Pour cela, il faut non seulement connaître les forces et les faiblesses des équipes ou des athlètes, mais aussi savoir comment fonctionne un preneur de paris. Il est bon de prendre le temps de faire des recherches et de comprendre les différences entre les mises collectives, les mises simples et les mises combinées, le fonctionnement des paris d’avant-match et des paris en direct, les conséquences d’une annulation ou d’un report de vos mises et les limites de mise pour les sports choisis. Il est également essentiel de comprendre les cotes de chaque pari. Par exemple, les cotes décimales, couramment utilisées pour les paris olympiques, servent de multiplicateur pour le montant que vous êtes susceptible de gagner. Il vous suffit de multiplier votre mise par la cote. Rappelez-vous que plus vous en savez, plus vous pouvez parier intelligemment.
Les paris sportifs modernes ne se limitent toutefois pas à ce seul aspect. L’objectif est de s’amuser et, pour ce faire, vous avez besoin d’un plan. Commencez par établir un budget adapté à vos moyens et respectez-le. Évitez de tomber dans le piège de parier plus pour gagner plus. Et ne vous attendez pas à sortir vainqueur. C’est amusant et excitant de gagner, mais avec le temps, vous risquez de perdre plus souvent qu’à votre tour.
Alors que nos athlètes se lancent à la conquête de l’Or à Paris cet été, n’hésitez pas à en tenter d’en trouver aussi un peu pour vous-même. Bien que vous ayez plus de chances de vous retrouver à côté du podium que sur la plus haute marche, il y a toujours beaucoup de plaisir à tenter sa chance.