Passer au contenu principal

Des boules de gomme aux salles de jeu

Qu’est-ce qui vous vient d’abord à l’esprit lorsque vous pensez à un casino? Beaucoup pensent aux machines à sous. Ces machines qui sifflent, sonnent, bourdonnent et cliquètent sont habituellement disposées à l’avant-plan pour susciter votre enthousiasme et vous donner le goût de vous amuser toute la soirée. Pour vous aider à apprécier ces machines tant aimées, nous avons dressé une liste de cinq vignettes de la longue et riche histoire des machines à sous. Nous vous invitons à les lire.

1. La première machine a été activée par un mécanicien

Cela ne devrait pas vous surprendre, mais la personne qui a inventé une machine de jeu fondée sur des roues qui tournent était un mécanicien d’automobiles. Entre 1887 et 1895, Charles Fey, un mécanicien de San Francisco, a conçu et construit la toute première machine à sous, la Liberty Bell. Conçue pour que les clients ne s’ennuient pas pendant qu’ils attendaient leur voiture, la machine comportait trois rouleaux avec des carreaux, des piques, des cœurs et, vous l’aurez deviné, la Cloche de la Liberté craquée. Lorsqu’un San-Franciscain à la recherche de sensations fortes obtenait une ligne de trois Cloches de la Liberté, il empochait gros : dix pièces de cinq cents brillantes. Chi-ching!

2. Les gros lots étaient d’abord croquables

En 1907, quelques années après que M. Fey (que l’on appellera plus tard le parrain des machines à sous) ait créé sa machine, l’Industry Novelty Co. de Chicago commença à produire une marque de gomme appelée Bell Fruit Gum. Pour aider à vendre cette gomme, la société profita de l’invention de M. Fey en créant une machine à sous dont les rouleaux comprenaient des pommes, des oranges, des melons, des cerises, etc.

Il n’y avait qu’un problème : le jeu était illégal à Chicago. Plutôt que d’abandonner l’idée, la société transforma les machines pour qu’elles laissent tomber une tablette de gomme plutôt qu’un lot en argent. Ce fut un succès! En 1916, les lois sur le jeu furent assouplies, et les machines à sous (maintenant connues pour leurs symboles iconiques) devinrent emblématiques de l’expérience dans un casino. (Peu après, la société modifia les machines pour qu’elles laissent tomber des pièces de monnaie lorsqu’un joueur gagnait gros. Victoire!)

3. Faites retentir les cloches et les sifflets : les machines à sous sont passées à l’électricité en 1964

Pendant le demi-siècle qui suivit, les machines à sous mécaniques firent le tour du monde; peu de modifications furent apportées au mécanisme de base inventé par Charles Fey des décennies plus tôt. Ce fut le cas jusqu’à ce que le célèbre fabricant de machines de billard électrique, Bally Technologies, produise le jeu Money Honey en 1964, la toute première machine à sous électronique. Cette machine électrique pouvait générer des paiements pouvant atteindre 500 pièces de monnaie, en plus d’être la première à intégrer les lumières clignotantes, les sons attirants et les graphiques captivants des machines à sous modernes d’aujourd’hui.

4. Vous avez des pokies? Les accents changent, tout comme les noms

À mesure que les palpitantes machines à sous font le tour du monde, leur nom change pour refléter les argots régionaux. Les pokies, par exemple, sont ce à quoi vous joueriez si vous entriez dans un saloon en Australie (un dérivé de « poker »). À Londres, vous demanderiez à votre chauffeur de taxi où trouver les fruit machines (machines à fruits), un nom inspiré des symboles auxquels elles sont associées. À Édimbourg, vous devriez demander où vous pouvez jouer aux puggies. Enfin, à Las Vegas, vous pourriez entendre un terme moins plaisant : one-armed bandit (bandit manchot).

5. Les « machines chanceuses » n’existent pas

Contrairement à certaines tables de jeux de casino, comme le blackjack ou le poker, aucune stratégie ne peut vous aider à gagner aux machines à sous. De leurs origines au début du xxe siècle à aujourd’hui, chaque partie individuelle est aussi aléatoire que la précédente. Cela signifie que, peu importe ce que les autres vous disent, il n’y a simplement pas de machines chanceuses, de machines malchanceuses ou de machines qui sont « dues » pour gagner.

Que vous jouiez en ligne ou en personne, il ne fait aucun doute qu’il est palpitant et divertissant de regarder les rouleaux tourner et les fruits s’aligner. En fait, cela l’est autant maintenant que ça l’était il y a plus d’un siècle dans un garage de San Francisco. Dire que nous devons tout ça à un mécanicien, à quelques engrenages et à un garage plein de clients qui s’ennuyaient…


Vous voulez en apprendre davantage? Regardez Les coulisses des gros lots maintenant.